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Protéger et améliorer le cadre de vie

Le cadre de vie se compose de plusieurs dimensions qui interfèrent entre elles, notre logement, notre voisinage, le lien social qui unit les habitants et bien sûr le hameau de L’Hautil qui s’est développé dans un espace naturel préservé.

 

Protéger le cadre de vie

 

Notre quartier est constitué par un habitat diffus qui s’est développé le long de la route départementale, au cœur de la forêt. La verdure y est omniprésente. Le tissu urbain est quant à lui essentiellement résidentiel et pavillonnaire. Nous devons veiller à ce que les aménagements réalisés préservent l’identité du hameau. Malgré un PLUi peu lisible, l’urbanisation y est de toute façon limitée de par ses règles d’urbanisme. La forêt et l'ensemble des coteaux de l'Hautil dominant la Seine ainsi que les coteaux dominant l'Oise constituent un paysage unique mais fragile. Ce paysage est une composante importante de notre cadre de vie quotidien qu’il faut protéger.

 

Aménager des espaces publics

 

L’omniprésence de la forêt pourrait faire penser que notre quartier n’a pas besoin d’espaces publics. Mais c’est oublier l’interdiction qui frappe la forêt et c’est oublier la pression qu’exerce la circulation routière. Même sur l’Hautil, il faut aménager des espaces publics ouverts à tous en vue de favoriser la vie de quartier et d’améliorer le cadre de vie de la population.

 

C’est ainsi qu’il y a quelques années notre association a fait disposer des bancs autour de la

Chapelle. L’ouverture au public de la mare de l’Hautil, longtemps réclamée par notre association, permet à tout un chacun de pratiquer la pêche ou plus simplement d’avoir un lieu de promenade et de détente.

 

Nous pensons que l’ensemble des stades de l’Hautil, véritable espace de loisirs et de promenade, fort apprécié des l'Hautilois, clôturés en 2004, devrait rester accessible à l'ensemble de la population.

 

Notre association a toujours dans ses cartons un projet de construction d’un parcours-santé initié il y a quelques années.

 

Veiller à la propreté du hameau

 

Les bas-côtés de la route et les espaces publics sont régulièrement souillés par des déchets de toutes natures, papier, sac en plastiques, bouteilles vides en particulier. La propreté est une des conditions de la qualité du cadre de vie et c’est l'affaire de tous. Il est tellement plus agréable de vivre dans un quartier propre !

 

Chaque année notre association participe au nettoyage des abords des principaux axes traversant le hameau.

 

Le rendre plus fonctionnel

 

Situé à 2,5 km du centre-ville, notre hameau a toujours tardé à bénéficier des progrès et du confort en raison de cet éloignement. Au cours de l’histoire les habitants ont dû se prendre en main pour avoir une école primaire, pour avoir le téléphone et tous les services publics auxquels ils avaient légitimement droits.

 

Ainsi, en 1998, quand le gaz de ville arrive sur l’Hautil, BVH propose la mise en commun d’une location d’un engin avec chauffeur pour réaliser les tranchées gaz chez les particuliers.

Le développement des services de transport en commun a toujours été un sujet difficile principalement en raison du faible nombre d’habitants que comporte notre hameau.

 

L’association milite aussi pour le développement des circulations douces. Pour que l'Hautil redevienne un lieu d'échange où il fait bon vivre, les différents modes de déplacements doivent pouvoir cohabiter de manière conviviale et sûre. Cela suppose un partage de l’espace public et un aménagement des rues (RD 22, RD 2, rue d'Ecancourt, rue du Cordon, etc..), des carrefours davantage en faveur des piétons et des cyclistes.

 

Veiller à la qualité des services

 

Pendant de nombreuses années la qualité de l'eau du robinet distribuée sur une partie de l'Hautil, comme dans une partie du Val d'Oise, était douteuse. Dès 2001 les limites légales de pollution, pesticides et nitrates étaient dépassées. C’est avec force et opiniâtreté que nous avons obtenus en 2007 le raccordement au captage albien de Triel au plus grand bénéfice des Hautilois et de leur santé.

 

Limiter les nuisances quotidiennes affectant notre qualité de vie

 

Depuis de très nombreuses années Bien Vivre à l’Hautil lutte contre l’insécurité routière qui frappe les principaux axes qui traversent le plateau. En 1999 à son initiative, un collectif d’associations se crée. Le collectif n’a pas ménagé ses efforts et des avancées réelles ont été obtenues, aménagement de plusieurs îlots, du carrefour de la Chapelle, zone 30 devant l’école, etc. Mais le travail est encore long, absence de trottoirs, de pistes cyclables, problèmes de stationnements, etc. et toujours autant d’automobilistes pris en vitesse excessive dans les zones non aménagées. L’association poursuit son combat.

 

Face à une demande qualifiée « d'intérêt général » on minimise la menace que représente le transport aérien sur l'environnement et la santé. Pourtant les nuisances aériennes sont réelles, elles portent préjudice au cadre de vie, à l'environnement, à la santé, à la sécurité des populations. Le bruit est un véritable problème de santé publique, la pollution de l'air avec l'oxyde d'azote accentue les maladies respiratoires et enfin le risque d'accident n'est pas négligeable. L'autorité de contrôle en charge de ces nuisances (ACNUSA) a pourtant édicté de véritables mesures d'amélioration qu'ADP et la DGAC, peu soucieuses du respect de la population et de leur santé, rechignent à mettre en œuvre. C'est pourquoi nous avons décidé de combattre les nuisances aériennes qui ne sont pas une fatalité au sein d’un collectif d’associations, le CIRENA créé en 2004. Il faudra attendre l’année 2016 pour qu’enfin, une proposition phare de ce collectif, la descente douce soit partiellement mise en œuvre.

 

Les antennes-relais envahissent de plus en plus notre horizon. Notre association a combattu contre l’implantation d’une antenne-relais face à l’école primaire. En mettant en avant les effets nocifs probables des rayonnements électromagnétiques des antennes sur la santé des riverains, et en demandant l'application du principe de précaution et en proposant un autre lieu plus adapté, nous obtinrent l'annulation du projet.

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